J moins #(plus de date précise) avant le retour au collège. Chapitre 2: La rentrée au collège
Bonjour tout le monde!
J'espère que vous allez bien.
Moi oui en tous cas
(même si je m'ennuie!!!!).
Aujourd'hui, puisqu'on peut pas sortir,
je vais vous parler de ma rentrée au collège.
(les jours suivants aussi vu que franchement, raconter sa jounée de confinement c'est un peu ennuyeux)
Au début, quand j'avais cinq ans, j'avais l'impression d'être bizarre.
Tout le monde me regardais comme si j'étais bizarre.
Je n'avais pas d'amies, ni d'amis.
Je ne comprenais pas d'où me venait ce ''pouvoir'' en quelques sortes.
J'ai finalement appris à le cacher.
Pourquoi, me diriez-vous?
Parce que.
Si je me mettais à crier sur les toits:
J'AI UN IRIS, J'AI L'IRIS
on me prendrait tut d'abord pour une folle,
puis des gens malintentionnés, comprenant que c'était réel,
seraient venus m'enlever, ou me faire d'autres choses.
Quand je suis rentrée au collège, j'était si excitée que j'avais du mal à me contenir.
J'étais habillée normalement,
avec un short en jean et un t-shirt rayé.
Je m'étais fait une couette
en laissant une petite tresse devant
(trouvaille de coiffure qui me va très bien je trouve).
Mes jambes tremblaient, j'étais si heureuse que j'en avais mal au ventre,
tout en continuant de sourire.
Je me demandais si j'allais me faire des ami(e)s,
si je suivrais les cours comme il faut.
Tous les autres élèves autour de moi paraissaient:
soit aussi stressé(e)s que moi,
soit mornes et n'ayant pas envie du tout de rentrer de le collège.
Lorsque la sonnerie retentit, je fus dans les premières à rentrer dans la collège,
emportée dans un tourbillon d'élèves pressés,
une foule de visages qui paraissaient plus ou moins heureux,
plus ou moins peureux,
plus ou moins calmes.
Nous arrivâmes enfin dans la cour.
Les élèves les plus pressés
nous attiraient, nous bousculaient.
J'avais l'impression d'essayer de nager à contre-courant
dans une rivière avec beaucoup de courant.
Le courant s'arrêta, comme si nous arrivions à un lac
après avoir passé la cascade.
Des murmures se firent entendre
les élèves commençaient à papoter.
Moi, toute gênée,
je me retournais, toujours en train de sourire.
Un sourire crispé.
Je tombais alors né à né avec une fille qui arborait le même sourire crispé que moi.
Elle avait la peau sombre,
des yeux verts sapin,
et de beaux cheveux blonds coupés court.
Elle était habillée avec un vieux jean troué aux deux genous,
une veste noire d'encre,
et elle portait une magnifique fleur blanche dans ses cheveux.
"Oh, euh..." lança-elle en même temps que moi.
Surprises, nous nous tûmes un instant
avant d'éclater de rire.
Cette année de sixième commençait bien!
A suivre...