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Do u think ?

27 avril 2023

Come back

Je reviens finalement après avoir retrouvé mes anciennes histoires et avoir remarqué qu'elles étaient super cringe. 

Vais-je réécrire certaines histoires ? En terminer d'autres ? Ou, pour le plus grand plaisir de mes fans (c'est-à-dire, moi-même et ma cousine), débuter une nouvelle intrigue ? Ou, très certainement, abandonner ce blog et tenter d'oublier ce passé sombre où je créais des personnages qui avaient des noms de bouffe ou d'animaux ? 

Que de suspense.

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2 avril 2021

Ce n'est qu'un au revoir...

Bonjour, chers (rares) lecteurs !

Je ne vais plus poster sur ce blog, mais si vous aimez bien ce que j'écris voici le lien d'un autre blog :

http://bonnelectures.canalblog.com

J'espère vous revoir sur A story or 2 to spend the time !!!

9 janvier 2021

Bonjour bonjour

Hello les gens ! Juste pour vous dire que j'ai plus d'inspiration pour écrire la suite de l'histoire d'Orchidée, donc que je ne vais sûrement jamais terminer cette histoire... C'est tout !

5 novembre 2020

Chapitre 21: Point de vue d'un Lasavane

BIEN LE BONJOUUUUUUR LES GENS !!!!!!!!!!! Aujourd'hui, pour un peu d'originalité, j'ai décidé d'adopter le point de vue de Pot de colle-ibri (ceux qui ne comprennent pas la référence, retournez au début de l'histoire ou au chapitre précédent). Voilouli.

20 juin

Je suis un Lasavane. Je vais rentrer en cinquième, dans une ville et dans un établissement que je ne connais pas encore, mais qui rique d'être banal et ennuyeux avec des profs banaux. Je suis banal. On ne peut trouver plus banal que moi, à part peut-être mon vieux doudou couverture qui est maintenant en lambeaux. Je me pense insocial. Je n'ai pas trouvé de personne aussi banale que moi pour être un ami banal avec moi, et que nous formions la team B.B.B.(Bande de la Banalité Banale). Ceci est mon journal, qui décrit ma vie banale, terne et ennuyeuse dans un environnement banal, terne et ennuyeux. Je crois que je suis dépressif. Je vais aller en colo classe découverte. Le genre de colo où les gens te fourrent dans ce qu'ils appellent un bungalow, pourri, moisi, banal en gros, puis où y te sortent du cabanon pour aller te faire explorer "la forêt mystérieuse" où y te font "découvrir" que les fourmis, ça creuse des galeries sous terre pour vivre (exclamations de surprise pour les autres, soupir las pour moi). Youpi, que c'est chouette.

21 juin

Je m'ennuie. Les profs de 6ème étaient banaux, mais ils parlaient de trucs que je comprenais parfaitement. J'aime particulièrement les profs de maths; non pas pour leur caractère, mais pour la matière qu'ils enseignent. RECTIFIONS DONC: J'aime les maths mais pas les gens qui les enseignent.

Les chiffres ne te jugent pas, quoi que tu leur fasse. Ils sont les seuls êtres non banaux de mon quotidien : que tu leur fasse ce que tu veux, les diviser, multiplier, additionner, soustraire, les mettre sous forme de fraction, ils ne se plaindront pas. Je jongle avec eux, je joue avec eux, ils m'égaient quand je m'ennuie trop... j'aime les chiffres. J'aime particulièrement mademoiselle 12. Elle est plutôt jolie, les yeux pétillants et les cheveux raides et noirs, longs, qu'elle aime coiffer en une tresse fine qui retombe joliment sur son dos. En plus, elle à mon âge. 

Je devrais peut-être l'inviter à sortir avec moi.

22 juin

On déménage. Mais je ne sais pas encore où. J'ai découvert les Lettres. Miss Y me fait de l'oeil.

23 juin

Je ne sais pas qui choisir entre Mlle 12 et Miss Y.

24 juin

Je suis déçu, mais au moins mon choix est fait; j'ai découvert en mathématiques que Miss Y était avec Mister Z.

25 juin

Je m'ennuyai, alors je suis allé voir Mlle 12. J'ai pas osé lui demander de sortir avec moi.

26 juin

Mlle 12 m'a fait une déclaration. La prof de français m'a dit, en me rendant mon éval, que M. 20 m'était comme d'habitude associé. Je n'ai pas compris.

27 juin

J'ai réagi à Mlle 12. Je lui ai dit que je l'aimait aussi, mais que notre amour de Nombre à Humain était impossible. Elle m'a baffé.

28 juin

Je n'ai eu que 19,5 à l'évaluation finale de français. Ma déprime se voit.

1er juillet

Certains se disent : Oh, chouette, c'est les vacances !

Pas moi. Je pars en colo demain.

2 juillet

Comme tous les jours importants pour moi dans ma vie, il pleut. En plus, le bus était en avance et j'ai failli le rater. J'avais des filles à côté de moi à l'arrière du bus, elles arrêtaient pas de glousser, c'était insupportable. Et le trajet était beaucoup trop long, j'ai dû passer la matinée à côté de ces filles. Elles essayaient de se coller à moi en papotant sur ma prétendue "mystériosyté". Ce mot n'existe pas et je ne vois absolument pas ce que j'ai de mystérieux. 

Quand on est arrivés, j'ai été content. Il pleuvait à verses et l'air était humide mais c'était tout de même mieux que dans le bus. J'ai dû faire la queue pour connaître le nom de mon cabanon moisi. Eh oui, sous la pluie. 

Je commençais à trouver ça moins agréable lorsque je suis arrivée devant la monitrice.

-Hhmmm... Lasavane, c'est ça ? Je t'ai reconnu tout de suite, on m'a dit que celui qui portait ce nom avait une particularité... en effet, des cheveux bleus, c'est une particularité ! Ton cabanon est celui du lynx, 46° nord, on y accède en longeant la rivière. 

Waouh. Cool, cette monitrice. Tandis que je partais, une autre arrivait, traînant des pieds et ronchonnant dans sa barbe. Pas de chance pour les autres personnes de la queue. Tandis que je calculai que pour aller à 46° nord, il fallait prendre la chemin qui partait vers l'ouest, la pluie se mit à tomber de plus belle et je décidai de cesser ma rêverie pour longer la rivière. 

Enfin arrivé. Le cabanon mérite plutôt bien son nom de bungalow, finalement. Il est total confort avec bibliothèque, chauffage et fauteuils, et des lits superposés. Pas trop curieux de savoir si la personne qui partagerait mon bungalow voudrait prendre ou pas le lit du haut, je m'installai dedans avec mon casque et ce carnet. Je suis encore en train d'écrire.

Soudain, il y a un courant d'air. La porte s'est ouverte et j'entends l'orage qui gronde jusqu'à ce qu'elle se referme. Une jeune fille trempée jusqu'aux os, échevelée, entre. Elle a les cheveux roux, des yeux vairons et mon âge. Elle adopte un air contrarié en me voyant puis se détend aussitôt. Un silence s'installe. Alors, pour le rompre, je déclare:

-Bonjour.

À ce moment, je ne savais pas encore l'impact que ce simple mot aurait sur mon avenir.

 

 

 

 

20 octobre 2020

Coucou coucouuuuuuuu ;)

SALUT LES CHOCAPICS !

Qui moi ? Un intrus ?

Pas du touuuuuuuuut °3°

Oui bon d'accord moi c'est Youkoh, mais je n'écris pas ce message pour me faire de la pub !

(BON d'accord un petit peu...)

Juste que je m'ennuie un peu et que les commentaires ne marchent plus alors je fais un post pour avoir la suite de l'histoire de ... Euh on va la surnommer la carotte violette qui mange des parasols tous les 24 Janviers !

En abrégé la carotte vio !

Du coup commentez dans ce post dont elle ne connait pas l'existence et harcelez carotte pour qu'elle écrive une suite (pas comme moi quoi) !

Comme ça elle aura double surprise !

 

 

 

Gné hé hé...

JE SUIS MACHIAVÉLIIIIIIQUEUH !!!!!!

Et bon(ne) détective si ça en intéresse certains OwO

 

Bye les miel pops !

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24 septembre 2020

$ Bonus bonus bonus $

Point de vue de Blanche;

Rentrée du confinement:

 

"Marre marre marre ! J'EN AI TROP MARRE DE CE MASQUE !!!

ÇA GRATTE, ÇA PIQUE ET ÇA TIENT CHAUD ALORS QU'ON EST (quasiment) EN PLEIN ÉTÉ !

COMMENT LES GENS FONT-ILS POUR NE PAS MOURIR D'ASPHYXIE AVEC CE... CE TRUC !"

Telles sont les noires pensées que je nourris sur le trajet qui me conduit au collège.

Je ronchonne, je râle, comme tous les matins sur le chemin.

J'aime pas le collège, j'ai des mauvaises notes (sauf en arts plastiques), des profs soûlants et bêtes,

et en plus, ce matin, je dois porter le masque !!!

C'est trop; je suis tentée de sécher et de retourner chez moi en inventant une vague excuse du genre :

"- j'ai mal au ventre"

ou: "- 'Suis trop fatiguée pour aller au collège ce matin"

Sauf que (il y a toujours un "sauf" ou un "mais" dans les histoires, c'est trop énervant vous trouvez pas ?)

j'ai donné rendez-vous à Orchidée en haut du parc du château d'air,

vous savez, le parc ou on entend que le silence et où c'est vachement relaxant

(Je ne suis pas franchement fan de nature, pourtant, mais j'aime ça.

En même temps, il y a des lapins (j'adore les lapins !!!!!!!)).

Orchidée, c'est Miss Perfection. 

Bonnes notes, attentive, gentille (sauf avec les garçons), aime la nature, etc.

On est tout le contraire l'une de l'autre et j'aurais dû la détester dès le moment où je l'ai vue.

Mais pourtant, Elle s'est avérée  beaucoup moins snob que je ne le pensais (quoique être snob n'a rien de dévalorisant).

Même plutôt sympa. Carrément génialissimement sympa, pour tout dire.

Mais j'avoue que quand ellle m'a donné rendez-vous au parc alors qu'il fait chaud et que le masque gratte,

je l'aime un peu moins, tout d'un coup.

Je l'aperçois enfin, appuyée sur la barrière

et en grande conversation avec un/une parfait/e inconnu/e (Je suis trop loin pour savoir si c'est une fille ou un garçon).

"What ?"

Elle s'est trouvée un petit copain ?

Une nouvelle amie ?

Je pensais qu'elle était trop timide (sans le montrer) pour se faire un/une nouveau/velle ami/e.

Et qu'elle devenait froide comme un lac d'altitude (pour m'être baignée dedans, je peux vous dire que c'est froid !)

et se renfermait sur elle-même dès que quelqu'un d'autre que moi lui adressait la parole.

Je finit par être assez proche pour distinguer la silhouette à côté d'elle.

C'est une fille.

Je me mets à courir et mon coeur à battre plus fort.

L'inconnue se tourne vers moi avec timidité.

Elle est menue et incroyablement sexy, habillée avec salopette courte et t-shirt ample.

Ses cheveux sont noirs et ses yeux de la même couleur.

Un peu plus ambrés, peut-être. Ou noir profond avec des centaines de reflets.

Je suis si perturbée par la couleur indéfinissable de ses yeux que je ne me rends même pas compte qu'Orchidée me fait des

grands signes de la main et me crie :

-Eh limace, bouge tes fesses on va être en retard !

-C'est toi la limace ! lui rétorqué-je en restant tout aussi sérieuse.

J'arrive enfin à leur niveau. Et me rend en même temps compte que cette nouvelle et super belle.

Dans un tourbillon de cheveux roux, Orchidée m'étreind fort, retire son masque et me fait la bise.

-Euh... c'est Covid, ça ?

-Non.

-Ah ok. On a le droit d'enlever son masque ?

-Non plus.

-Pourquoi tu le fait alors ?

-J'ai pas le covid, je le sais !!!!

-Mais moi, si je l'ai ? Je peux te le refiler, à toi ou à...

Je désigne maladroitement l'autre fille qui me fixe.

-Neige, me répond-elle en ouvrant à peine la bouche.

Ce qui me laisse le temps d'entrepercevoir ses magnifiques dents blanches et sa langue rose.

-Blanche, dis-je en lui tendant la main.

Elle la serre très brièvement avant de reculer, l'air gêné.

-Bon, on y va ? Demande Orchidée .

-Oui ! fait Neige en même temps que moi.

On échange un regard surpris avant de se mettre en route.

Je remets précipitamment mon masque pour empêcher les deux autres de me voir rougir.

Le soleil se lève et éclaire le visage de Neige.

J'ai soudain très chaud, mais ce n'est pas à cause du soleil qui commence a darder ses chauds rayons.

 

24 septembre 2020

°3°

Étant donné que mon cerveau est une grosse limace qui n'a pas du tout envie d'écrire la suite de l'histoire en cours

(enfin, presque en cours)

voici un bonus à la place !!!!!!!!!!!!

30 août 2020

Chapitre 20: Quand tout part en sucette.

Je me levais d'un bond en ignorant la douleur qui me coupa le souffle.

-Vrai... vraiment ? haletais-je, une main sur la poitrine comme pour contenir ma doueur

-Eh ouais ! j'ai eu de la chance en me promenant, ce matin... et devine quoi ?

-Tu est tombé sur quelque chose d'absooolument mystérieux et intéressant et capital pour résoudre notre enquête. Continue.

-Moui, reprit Colibri, vexé. Comme tu dis. Mais si tu veux mon avis, allons plutôt dehors parce qu'il y a ici des gens qui n'ont pas à fourrer le nez dans nos affaires et donc c'est mieux de parler en privé.

-OK.

Je commençais à marcher en direction de la porte, chancelant dangereusement sur mes jambes... malgré ma semaine de repos, je n'étais toujours pas en pleine forme.

-Euh... tu veux que je t'aides ? proposa gentiment Colibri.

-Non non, ça va... répondit-je en me concentrant sur mon équilibre.

Au même instant, un pied surgit de la foule de garçons qui s'écartait sur mon passage et me fit un croche-patte. Ce qui me fit m'étaler de tout mon long sur le plancher de l'infirmerie. En relevant les yeux, je vis une nunuche de première s'éloigner pour rejoindre ses amies à côté du lit de Colibri. Elle se retourna et me fit un sourire accompagné d'un geste obscène du majeur. La voyant faire, un groupe de garçons se dirigea vers elle, la mine rageuse.

-C'est vraiment en train de dégénérer, cette obsession des filles et des garçons pour nous, me souffla Colibri en me tendant la main pour m'aider à me relever.

-C'est sûr ! lui répondit-je.

Cette fois-ci, Colibri passa d'office un bras sous mon épaule pour me soutenir. Mes faibles protestations n'y changèrent rien et nous sortîmes en chancelant tous deux, car il était trop peu musclé pour me porter de façon romantique. De toute façon, dans la vraie vie, très peu de choses se passent de façon aussi romantique que dans mon imagination.

Nous nous installâmes à l'abri des regards derrière un vieux chêne dont les branches retombaient autour de nous en formant une barrière protectrice.

-Alors ? demandai-je en m'asseyant, à bout de souffle.

-Donc, je disais que j'avais du nouveau sur notre affaire, continua-il comme s'il ne s'était pas arrêté pour m'aider à sortir. Des infos sur la disparition mystérieuse des oursons de Mme Ourse; il y a une rumeur qui se répand dans le camp...

Il fit une pause théâtrale pour le suspense, puis continua son histoire:

-Il paraîtrait que le directeur se rend chaque soir de pleine lune, à minuit, dans un cabanon situé à une demi-heure de marche pour une raison inconnue... on entend seulement des gémissements spectraux à travers les murs en bois de la cabane, ainsi que le bruit d'objets qu'on casse...

-Il n'y a qu'une pleine lune par mois, et elle aura lieu quand on sera repartis du camp, fit-je valoir.

-Certes, admit Colibri. Mais, voyez-vous, jeune insolente, je ne tiens pas cet étrange conte d'une source tout-à-fait sûre...

-Tu devrais être conteur, plus tard. Qui est la source ?

-Heu...

-QUI EST LA SOURCE ?

-Un gars que je connais pas bien, entouré de toute sa bande de gars idiots & autres croûtons. Il racontait l'histoire hier soir au feu de camp, t'étais pas là, répondit-il en se protégeant de ses mains, comme si j'allais le frapper. Sérieux ? Je ne suis pourtant ABSOLUMENT PAS du genre à frapper les gens débiles (quand je dis frapper, c'est donner une petite tape, hein ? N'imaginez pas que je suis du genre à taper pour le plaisir. A TAPER TOUT COURT NON PLUS !).

-Je devrais pouvoir sortir de l'infirmerie ce soir. J'irai au feu de camp. Tu pourras m'accompagner, histoire de... ''me draguer de façon hyper romantique devant le feu de camp ?'' complétai-je intérieurement. Je secouai la tête.

-De me montrer le gars qui racontait l'histoire ?

-Ok Kid (oui, il me surnomme Kid parce que orKIDée. Ha ha ha).

-Bon... je dois retourner à l'infirmerie... soupirai-je. Tu peux me raccompagner ?

- Nt (veut dire ''non". prononcer "neut"). J'ai une meilleure idée...

-Whaaaat ?

-On va passer la journée à éviter les garçons qui te poursuivent. J'ai vu des chouettes cachettes dans les bois. 

JE... HEUM. HUM HUM. QUOAAAA? "Cachés TOUS LES DEUX TOUS SEULS dans les bois ?"

-Ok Pot de colle (parce que Pot de colle-ibri, ha ha ha), répondit-je tout simplement.

-Eh ben... suis moi alors !

Et il s'élança dans les bois avec moi à sa suite.

 

 

 

 

28 août 2020

Chapitre 19 : Amitié naissante & techniques de dragues pourries.

-Hem hem... heuuuu, Colibri ? Tu fais quoi, là ?

Je devait être (encore une fois, oui) rouge comme une tomate, une pivoine, un poivron, une banane (heu non, pas une banane)...

Choisissez ce que vous voulez mais en tous cas, j'étais rouge.

Colibri aussi, d'ailleurs. Peut-être même plus que moi.

Où alors c'était peut-être à cause du fait qu'il avait des cheveux bleus, ce qui contrastait avec son teint couleur coquelicot.

Hum...

Oui, c'était sûrement ça.

Colibri s'écarta de moi en hâte tandis que je me redressais pour m'appuyer sur les coussins.

-Je... tu parlais pendant ton sommeil alors... commença-il.

-Ne dis RIEN de plus. Juste... de quoi je parlais ?...

-Bah en fait euh... je t'ai entendu prononcer mon nom alo-ors je me suis approché pour mieux... entendre...

J'avais une grande expérience niveau reconnaissance des gens qui mentent ou pas et, généralement,

je savais reconnaître quand quelqu'un arrangeait la vérité.

En cet instant, c'était le cas de Colibri.

 

Une semaine plus tard:

 

J'avais passé la semaine à l'infirmerie. Grâce à un sacré coup de chance, la balle s'était logée entre deux côtes 

sans trop se disperser dans ma poitrine, n'avait pas touché d'organes vitaux et était restée là bien sagement à attendre qu'on l'enlève.

Mais à cause d'un sacré coup de malchance, toutes les filles étaient sur Colibri 

(je ne pouvais donc quasiment pas l'approcher)

et tous les garçons... ben...

sur moi.

Ce qui, pour se rétablir dans le calme et la bonne humeur, est tout sauf génialissime. 

Car quand on a une file de garçons qui part du pied de son lit puis passe par la porte de l'infirmerie avant de faire quasiment le tour

du camp rien que pour que lesdits garçons puissent essayer sur moi toutes leurs tecnhiques de dragues pourries, bah... 

on est jamais tranquilles.

JA-MAIS!

Heureusement, il y avait eu deux activités collectives et obligatoires dans la semaine.

Et j'ai donc pu passer deux jours au CALME (je n'en espérais pas tant !) pour lire, dormir,

et parler avec Colibri.

Ce que j'ai pu entrepercevoir derrière son masque de timidité et de calme,

c'est de la gentillesse, du bonheur, de l'innoncence, et le premier jour, 

de la solitude.

On s'est tapé quelques délires sur les "véritables" princesses disney

(un garçon qui parle de princesses disney ! J'ai jamais vu ça !

enfin si, mon frère, mais c'est pas pareil ).

Du genre :

-En fait, vu que Raiponce s'appelle Raiponce parce que ses parents pauvres ont volé des raiponces (espèce d'épinard) à leur voisine

la sorcière, 

si les parents de Raiponce avaient volé un bifteak à la sorcière à la place des raiponces,

Raiponce se serait appelée Bifteak !

(si vous n'avez pas compris cette phrase, c'est tout à fait normal. Relisez-là jusqu'à ce que vous compreniez).

C'était génial.

-Bien où quoi ? fit une voix.

Je levais à regret le regard du tome 3 de Bravelands pour le poser sur l'insolent qui avait osé interrompre ma lecture.

-Mal, tant que tu es là, répondit-je.

Le garçon que j'avais en face me donnait envie de lui donner un coup de poing dans le nez.

En fait, j'avais envie de donner un coup de poing à TOUS les garçons en face de moi.

Et ceux derrière, aussi, étant donné que la file passait autour du cabanon avant de se dérouler vers l'arrêt de bus.

Depuis ce matin, quand je m'étais réveillée, j'avais à peine eu le temps de terminer la première phrase de la première page

du premier chapitre qu'un garçon m'avait interpellé.

Depuis, je n'avais pas pu terminer ma page

-Ton nom de famille, ça serait pas Biscotte, en hasard ?

Je grimaçais.

"Ton nom de famille, ça NE serait pas Biscotte, PAR hasard."

J'en avais les oreilles qui saignent.

-Pourquoi ? demandais-je sans émotion.

-Parce que t'est trop craquante ! fit-il avec un sourire et des étoiles plein les yeux.

-Merci du compliment mais on me l'a déjà faite trois fois depuis le début de la matinée.

Alors si tu t'imagines que je vais te dire: "OOOH ! Quel romantisme ! Tu veux sortir avec moi ?", 

tu rêves, mon gars.

Il partit, l'air déprimé.

J'eu à peine le temps de baisser les yeux vers mon livre qu'on me héla de nouveau.

-QUOI ENCORE? fit-je d'une voix cassante en relevant la tête.

Colibri, se faisant tout petit, se tenait au pied du lit.

-Oh, c'est toi, dit-je d'une voix plus douce. Viens plus près que les autres croûtons ne t'entendent pas.

Il s'approcha de moi en disant :

-J'ai dû faire toute la queue depuis l'entrée du camp...

puis, enfin à ma hauteur, il se pencha et murmura :

-... mais j'ai du nouveau sur "l'affaire ourse".

 

 

À suivre...aaaaaaaaaaaaaaa

 

 

27 août 2020

Chapitre 18: (pas d'idée de titre)

-Orchidée !

Je me sentait mal. Très mal. Très très mal. 

Mais ce n'était pas une douleur physique.

(quoique ç'aurait été plus logique étant donné que je venais de recevoir une balle dans la poitrine)

Plutôt une douleur causée par le regret, la peine, la tristesse.

Peut-être aussi un peu par la faim.

-Orchidée ! Réveille-toi !

-Jeune homme, vous n'êtes pas encore remis de vos blessures !

-Orchidée doit se réveiller !

-Elle se réveillera quand elle se réveillera !

En attendant, soyez raisonnable et retournez vous coucher !

-Vous ne comprenez pas ! Elle DOIT se réveiller !

-Et VOUS, vous DEVEZ retourner au lit si vous voulez guérir ! Allez, pshipshitt !

-NON! 

-Vous voulez vraiment des ennuis ?

-J'en ai déjà trop, alors je m'en fiche !

Orchidée, si tu m'entends, si te plait si te plait si te plait retiends au moins ça :

Il s'ensuivit une série de bruits étranges et incohérents,

ressemblant plus ou moins à des grognements.

-Grrr slooop slooop.

(ceci est la traduction écrite des bruits)

"Mais... c'est une combinaison de langue d'ours, ça..."

(combinaison de langue d'ours= phrase dans la langue des ours)

C'était assez rudimentairement prononcé, mais c'était bien la langue des ours.

"Grrr slooop slooop"

Malheureusement, je n'avais pas l'esprit assez clair pour comprendre le sens de cette phrase.

La dispute s'éteignit brusquement.

Je changeais la position de ma tête sur l'oreiller lorsque...

-Et sinon, tu comptes te réveiller quand ? dirent deux voix à l'unisson dans mon dos.

Je me retournais pour faire face à Blanche et Neige.

-Je vais les laisser poireauter encore un peu, répondit-je en ajoutant une lampe et une bibliothèque dans ma grotte.

-C'est qui, "les"? demanda Blanche.

-Le directeur et les infirmières où les garçons qui te courent après ? se moqua Neige.

-Où aloooors... continua Blanche

-... les garçons qui te courent après + un certain garçon dont le nom commence par "C" ? compléta Neige.

Elles ricanèrent.

C'était bizarre car à chaque fois (ou presque) elles complétaient leurs phrases l'une et l'autre.

Ce phénomène s'accentuait dans les grottes.

Je fronçais les sourcils, agacée, en essayant de masquer ma gêne.

-C'est pas vrai d'abord ! Colibri, c'est juste un ami.

-Orchidée, je lis dans tes pensées, alors n'essaye pas de me cacher quoi que ce soit.

C'est simple, tu ne PEUX pas me cacher quoi que ce soit.

-Grumf.

Mais... au fond, avaient-elles raison ?

Je revis son visage neutre il y a ce qui me semblait la veille au soir,

puis son expression de douleur intense lorsque qu'il s'était fait attaqué par l'ourse...

Il semblait si triste, au fond...

j'aurai tant aimé pouvoir le faire sourire.

Je le vis (cette fois, c'était mon imagination), souriant, l'air insouciant.

Sa silhouette se découpait sur un fond "coucher de soleil".

Il avait l'air soudainement si mature...

Je sursautais lorsqu'un écran télé affichant ce que j'étais en train d'imaginer apparut soudainement dans la salle.

Je me mis à paniquer en me rendant compte que je n'arrivais pas à le faire disparaître.

-Orchidée, je... je t'... , commença Colibri.

Nooooooooooooooooon ! Depuis quand j'imagine ça, moi ????!!!!

-... t'e@@@@@e, sale  @@@@, $$££%%%, %¨P°009320°*£££...

Je réussis finalement à faire disparaître la télé,

et, accessoirement, à interrompre le flot d'insultes que me lançait le Colibri imaginaire.

Blanche et Neige arboraient une expression mi-déçues mi-suspicieuses.

-Rassure- nous, commença Neige,

-... tu as imaginé tout ça, bien sûr ? termina Blanche

-Non, fit-je tandis que la télé réaparaissait avec un grand "OUI!" marqué sur l'écran.

-I love you, beauty, fit Neige en prenant l'apparence du Colibri imaginaire.

"Pareil pour moi" dit la télé.

"Je hais les télés" afficha-elle ensuite.

-Ooooooh,comme c'est meugnon, notre petite Orchidée s'est entichée de son camarade aux cheveux teintés ! fit Blanche.

-Ce n'est pas de la teinture, d'abord ! répondit Neige qui avait prit mon apparence.

Il est cent-pour-cent naturel, mon roméo d'amuuuur !

 Elle se transforma ensuite en une belle jeune file aux gros seins et habillée comme une princesse du moyen-âge,

et Blanche devint une sorte de beau gosse habillé à la Disney.

-Roméo, ooh mon Roméo, pourquoi es-tu Roméo ? s'exclama pompeusement Neige-Juliette en se jetant dans les bras de Blanche-Roméo.

Moi, j'étais furieuse.

-Vous pouvez vous moquer, moi j'ai un autre argument en réponse.

-Ah bon, c'est quoi alors ? demandèrent-elles en reprenant leur apparence normale, mais en restant dans les bras l'une de l'autre.

-Vous aussi, vous êtes trop meugnonnes ensemble, répondit-je en esquissant un sourire.

Elles rougirent toutes les deux de la racine des cheveux jusqu'au talon en se dégageant.

-Mais heu...

-C'EST MÊME PAS VRAI D'ABORD-HEU !

-Mais non non non non non non non non non non non.

-.... pas du tout!

Je fis un sourire de triomphe.

-Bah. C'est méchant. Pour la peine...

-...si tu ne te réveilles pas on vient te chercher et on te secoue jusqu'à ce que tu te... ben, réveilles, justement !

-Beuh, répondit-je, d'accooord... salut les filles ! On essaye de se revoir dans une de nos grottes disons, mercredi soir ?

-OK, firent-elles toutes les deux en même temps.

C'est quand même vachement pratique  de pouvoir se rejoindre l'une-l'autre dans les grottes.

-Ouais. Vachement pratique... surtout pour que vous puissez vous déclariez votre amour tranquillement sans personne pour vous voir.

-Quoi ?! Qu'est-ce que tu viens de dire ? Reviens ici, garce !

-Troooop tard ! Allez salut !

J'ouvris la porte de la maison et traversait le jardin en courant pour ouvrir le portillon et enfin, me réveiller.

Lorsque j'ouvris les yeux, la première chose que je vis, c'était Colibri, penché au-dessus de moi.

 

À suivre...dieuuyyyyyyyyyyyyyyyyyyy

 

 

 

 

 

 

 

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