Plus de date précise pour le retour au collège - Chapitre trois: Amies

Rebonjour!

Aujourd'hui au programme:

-Un peu de mon année de collège.

Mon année au collège:

Contrairement à mes inquiétudes par rapport à la rentrée,

j'arrivais totalement à suivre les cours

et plus important encore:

je m'étais faite une amie.

Celle que j'ai rencontré à la rentrée s'appelle Blanche.

C'est une des seules filles de ma classe qui ne soit pas abrutie par la mode

ni par les garçons.

C'est pour ça que le courant est directement passé entre nous deux.

Après, j'ai sympathisé avec quelques autres filles

mais Blanche reste ma meilleure amie.

J'ai aussi découvert quelque chose de génial,

qu'il n'y avait pas à l'école...

un CDI!

Pour moi qui adore lire

c'est la sublimance génialissime absolue!

Donc, quelques jours après la rentrée,

le premier endroit que j'ai eu envie de visiter c'était...

le CDI bien sûr!

Quand je suis rentrée dedans

-accompagnée de Blanche bien sûr-

j'ai découvert un endroit encore plus paradisiaque que ce que j'imaginais.

Il y avait un comptoir à l'entrée.

Après avoir contourné ce dernier,

c'était le paradis!

Vous avez vu un film qui s'appelle ''Le lorax''?

Non? Si?

Vous vous souvenez,

il y a un moment

où des nounours nagent dans des marshmallows.

Eh bien, en entrant dans le CDI,

j'avais l'impression de nager dans les marshmallows

(expression que j'ai inventé signifiant: nager dans le bonheur).

Juste après l'entrée,

il y avait un coin manga.

Au moins 300 mangas!

De Détective Conan,

à Apprenti criminel,

en passant par Ken'en,

 The ancient magus bride,

et Shaman king!

Des poufs!

Des coussins partout!

Des coussins!

Encore des coussins!

Re-encore des coussins!

Des piles de mangas partout!

-Heu....Orchidée? intervint Blanche. T'as tes yeux qui font un truc bizarre...

Mince! Je ne contrôlais plus mon iris quand je ressentais une joie intense...

J'essayais difficilement de reprendre le contrôle.

J'y arrivais après quelques efforts fortement désagréables.

-T'inquiète pas, ça va. Qu'est-ce qu'ils faisaient de bizarre, mes yeux?

-Je sais pas... y avait des nounours, des marshmallows, et....

et tu était ensevelie sous des piles de mangas, de coussins

...

c'était trop bizarre...

tu m'explique comment tu fais?

j'allais me préparer à paniquer en faisant n'importe quoi,

lorsque un détail attira mon attention:

-Oooooooh! Mais il y a un coin BD!

-N'essaye pas de changer de suj....

Je ne l'écoutais plus.

En quelques pas rapides,

je m'étais déplacée jusqu'à l'entrée de la salle des BD.

Je nageais en pleins marshmallows.

Il y avait des étagères qui couvraient chaque pan de mur...

des étagères pleines de BD!

Dans cette pièce, pas de poufs où de coussins,

mais de confortables fauteuils

et quelques chaises en plastique.

Quelques élèves en pleine lecture

furent légèrement intrigués par mon apparition si soudaine.

Mais ils finirent par trouver leurs BD plus intérssantes que ma tête, apparement.

Cette pièce-là paraissait moins confortable que le coin manga

mais l'atmosphère confinée donnait tout à fait envie de s'asseoir dans un fauteuil.

Blanche me rattrapa bien vite, mais j'avais déjà filé à l'étage,

où se situaient le coin roman et travail-documentation.

Le dernier que j'ai cité était sans grand interêt.

Des chaises en bois,

des tables dures,

pas de poufs.

Il y régnait un silence tel j'en entendais presque une mouche voler.

Je passais vite fait au coin romans.

Celui-ci, en revanche, me parut génialissimement génial.

Des livres s'empilaient jusqu'au plafond,

des étagères couvraient les murs sans que l'on ne puisse seulement voir dépasser

un petit bout de tapisserie.

Un véritable carphanaüm régnait en maître dans cette pièce.

Mais un carphanaüm attirant.

Quelques fauteuils délabrés en cuir vert

trônaient au centre,

sur un tapis de la même teinte.

Quelques tables éparpilllées se disposaient de façon régulière

à côté des fauteuils que je vient de citer.

Quelques poufs bleu ciel se disposaient en cercle autour du tapis, des fauteuils et des tables.

Le plafond semblait décalé par rapport aux autres pièces;

beaucoup plus haut.

Je laissais mon iris monter ce qu'il veut,

étant donné qu'il n'y avait personne dans cette pièce

qui dégageait d'une aura magique.

En analysant en détail,

je remarquais quelque chose de génial:

il y avait une échelle à roulettes accoudée aux étagères!

Comme celles qu'on voit dans les films!

Attirée, je posais mon pied sur le premier barreau.

Il grinça.

Je continuais de monter jusqu'à être arrivée en haut.

Le temps semblait s'être arrêté.

Je me retournais et regardais en bas.

Le vide intersidéral.

De haut, l'étrange disposition des meubles dans la pièce

semblait ressembler à un oeil.

Une petite voix dans ma tête me murmura:

-Mais C'EST un oeil !

Je me retournais vers l'étagère, où je remarquais un petit décalage,

une sorte de trou entre les livres.

J'y passais mon bras et cherchais à tâtons.

Je m'enfonçais de plus en plus.

Enfin, ma main effleura un objet parallépipédique.

Un rectangle en trois dimensions, en gros.

Les battements de mon coeur s'intensifièrent brusquement.

Je retirais avec précaution l'objet du trou.

Un livre. Tout ce qu'il y a de plus banal,

aurait pensé un autre.

Il paraissait très vieux.

Il était en cuir noir,

et était très poussièreux.

Je soufflais.

La poussière me fit tousser un instant.

J'avais fermé les yeux par réflexe. 

 Quand je les rouvris,

pas de titre sur la couverture.

J'ouvrais alors le livre.

Sur la page de présentation, il était écrit:

Le monde irisé

Par le professeur Al.Van Iris

A suivre